LE MOMENT MUSICAL.
Trust.
Donc, non je ne vais pas vous faire une rétrospective de ce super groupe français mais de leurs homonymes canadiens.
TRUST, c'est qui ? c'est quoi ? c'est où ?
UN DUO. Oui, et un duo canadien. Composé de la voix nasale, guturalle sombrant dans les échos montagnards de Robert Alfons et de Maya Postepski, membre aussi d'Austra.
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Donc Trust. Si on pouvait résumer en une phrase, ça serait du genre : waa aaah, Crystal Castles à rencontré les harmonies de Visage et des années 80.
Parce que voilà, l'album de Trust, qu'on l'écoute le matin, le midi ou le soir, on a franchement quelques difficultés à se dire que c'est sorti en 2012.
Des sonorités très synth-pop mais bien fait, pas trop, pas moins. Surfant entre les midtempo , les balades et des rythmes plus enragés, le plongeon dans les eaux de TRUST n'est que facilité. Les ténèbres ne sont jamais bien loin mais cela dit, les pieds ne peinent clairement pas à se dandiner sur eux même. C'est aussi un appel à la danse macabre et urbaine. En fermant les yeux, on peut très bien s'imaginer au milieux de couleurs pastels, dans un océan d'étoiles et des petits cercueils qui vous passent le bonjour de loin.
Par ailleurs, cette ambiance machiavélique a aussi été choisi pour leur artwork, on se croirait dans une vieille série B : un travesti mal travesti, gothique. Ça fait sourire mais ça donne d'entrée de jeu la motivation du groupe.
Les morceaux entêtants : on retiendra Gloryhole, Sulk et Dressed for space, hymne à la danse des morts vivants. Et c'est vrai.
Ce qu'il faut donc absolument retenir de cet album c'est : la voix profonde de Robert, les sonorités synth pop pour les nostalgiques de la new wave et surtout, le pouvoir de cet album de vous plonger en deux minutes dans un état second.
Et comme on est bien élevés, on ne leur souhaite que du bon pour la suite.
Et puis comme j'suis un chouette type :
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